🌸 Je suis actuellement en congés jusqu'au 12 mai. Je ne manquerai pas de vous répondre dès mon retour. 🌸  

Remonter jusqu’à l’origine du problème grâce à une « enquête » afin de le traiter est une démarche dite fonctionnelle. Actuellement, plusieurs dénominations sont utilisées telles que Nutrition fonctionnelle et intégrative, nutrithérapie, nutrition orthomoléculaire, médecine intégrative…Mais finalement, l’optique demeure la même. Le modèle de nutrition fonctionnelle est une approche scientifique individualisée, centrée sur la personne, qui permet au patient et au praticien de travailler ensemble pour s’attaquer aux causes sous-jacentes de la maladie et promouvoir un bien-être optimal. Cela nécessite une compréhension détaillée des facteurs génétiques, biochimiques et d’hygiène de vie de chaque patient afin d’orienter un plan de traitement personnalisé et évolutif. 

En s’intéressant aux causes profondes plutôt qu’aux symptômes (les conséquences), le praticien en nutrition fonctionnelle s’oriente vers l’identification de la complexité du trouble (carences, surcharges, toxicités…). Assurément, un trouble peut avoir de nombreuses causes différentes et, de même, une cause peut entraîner de nombreux troubles différents. En conséquence, la démarche fonctionnelle est une démarche holistique (globale) et intégrative (individualisée) puisqu’elle vise à redresser chaque paramètre défaillant. Aucun symptôme n’est négligé ni n’est pris isolément car il s’agit réellement de poser un regard global sur votre état de santé.  Chaque plan d’attaque est ainsi totalement personnalisé tant par l’alimentation (optimisation des macronutriments, profil en acides gras, acides aminés, fibres spécifiques…) que par des compléments alimentaires qualitatifs et des mesures d’hygiène de vie tournées vers votre santé. 

Avec un praticien en nutrition fonctionnelle et intégrative à vos côtés, vous n’êtes non plus le spectateur mais l’acteur de votre condition car il s’agit du meilleur moyen de parvenir à des résultats. Je vous transmets les meilleurs outils et méthodes dont je dispose pour votre ou vos troubles, mais mes conseils ne sont rien sans l’application que vous en faites. Nous formons un tandem où s’opère un transfert de la théorie à la pratique. Une place importante est aussi faite aux pans psychologique et psychique.  

Nos émotions ont un impact sur notre alimentation mais l’inverse est également le cas. Les nutriments que nous consommons permettent de synthétiser des molécules qui gèrent notre état émotionnel. En particulier, les acides gras et acides aminés entrent dans la composition de nos hormones et neurotransmetteurs. Un rééquilibrage de l’alimentation, couplé à une nutrithérapie spécifique permettent de très bons résultats au long cours, et ces changements doivent être accompagnées de mesures d’hygiène de vie spécifiques pour davantage d’efficacité. Des troubles anxiodépressifs peuvent ainsi être améliorés, et des traitements, optimisés. Vous pouvez également souhaiter tout simplement expérimenter une amélioration de vos facultés cognitives. Nous pouvons moduler notre chimie interne grâce à un travail sur le microbiote intestinal et cerveau. Également, la barrière hémato-encéphalique, permettant de séparer le cerveau du reste de l’organisme, est un véritable filtre, à l’image de la barrière intestinale. L’intégrité de chacune est liée à l’autre (axe intestin-cerveau). Ces barrières naturelles doivent être préservées des agressions.

Un équilibre émotionnel peut être trouvé grâce à des techniques diverses, incluant bien entendu la nutrition (neuro-nutrition), nutrithérapie et thérapies complémentaires dont je vous fais part en consultation. Votre régulation de rythme circadien sera une clé de voûte dans votre prise en charge.

Pathologies clés :

Nous sommes dans une société qui cultive l’absence de goût pour l’apprentissage et la patience. Beaucoup de personnes veulent perdre du poids, sans changer leur mode de vie ni chercher à comprendre pourquoi il y a eu prise de poids. C’est regrettable à plusieurs niveaux, notamment pour votre santé. Obtenir et conserver un poids santé nécessite d’appréhender les mécanismes engagés dans la gestion du poids, tant ceux de l’alimentation que de votre hygiène de vie.

Les problèmes de poids sont généralement cantonnés à la gestion des kilocalories consommées, pourtant, c’est loin d’être la seule composante. Une prise de poids non souhaitée est souvent une problématique hormonale et/ou émotionnelle. L’attaquer sous l’angle des calories seulement ne fonctionne généralement pas au long cours. La plupart des personnes ayant tenté un régime hypocalorique reprendra du poids (voire plus) tôt ou tard. La véritable stratégie demeure à mon sens dans la compréhension des mécanismes physiologiques du corps humain. On ne peut pas envisager une perte de poids sans considérer les hormones ni le métabolisme cellulaire et le microbiote intestinal. Pareillement, la volonté de prendre du poids ne trouve pas toujours son salut dans l’augmentation de l’apport énergétique, c’est parfois même le contraire qui se produit. Une fois de plus, une approche fonctionnelle permettra de trouver les paramètres qui bloquent votre progression et les optimiser à l’aide d’une alimentation sur-mesure.

Il n’y a pas de problème de poids sans contexte spécifique, des erreurs alimentaires, un métabolisme mis à mal, un problème de thyroïde, un stress chronique, un traitement médicamenteux... Avant d’envisager de perdre du poids, nous identifiions les origines du dérèglement, sinon, le problème se présentera à nouveau. Avec moi, vous n’aurez aucune diète miraculeuse ni promesse de résultats mensongers. Il s’agira toujours de nourrir votre organisme en priorité, avec bienveillance, puisqu’un corps nourrit de façon convenable est un corps qui n’a aucune raison de fluctuer son poids. C’est pour cela que j’attache beaucoup d’importance à l’éducation alimentaire sur la densité nutritionnelle.

Il faut parfois accepter de travailler sur le terrain métabolique un certain temps, avant d’obtenir des résultats. Plus vous enchainez des régimes restrictifs, plus votre métabolisme et vos hormones seront mis à mal. Il n’est pas question de s’engager dans une perte de poids avant l’été, ou de se punir après des périodes de laisser-aller, il faut saisir comment le corps fonctionne et faire la paix avec soi. Également, j’insiste sur la notion de « poids santé », car l’on peut avoir un chiffre en tête, faussé par des attentes inatteignables. Rappelons que le poids affiché par la balance est seulement l’addition de toutes nos masses corporelles (organes, masse grasse, masse osseuse, masse hydrique…) et qu’à ce titre, il est trop réducteur de s’attacher seulement à ce chiffre. La chose réellement importante est la composition corporelle : nous chercherons à optimiser votre masse maigre et contrôler votre masse grasse (sans toutefois trop la réduire car elle demeure importante). La pratique d’une activité physique reste, à mon sens, capitale pour le métabolisme.

Si cette approche vous parle, nous pourrons travailler ensemble à établir un protocole de fond pour une bonne santé métabolique.

« L’alimentation cétogène n’est pas un régime mais une hygiène de vie » avez-vous déjà entendu ? Il n’y a pas affirmation plus vraie que celle-ci.

Je souhaite insuffler de nouvelles perspectives d’application du cétogène, et accompagner plutôt les personnes en quête de bien-être et de recentrage sur Soi. La médiatisation opérée autour de cette alimentation ces dernières années est problématique car le seul message véhiculé concerne des pertes de poids miraculeuses. La cétose nutritionnelle est d’abord un état métabolique autre, qui nous invite à la découverte de notre constitution biochimique. L’alimentation cétogène est une philosophie de vie à part entière. La pratiquer à la hâte avant l’été ou après les fêtes ne sont pas des objectifs suffisants. Des mesures telles que la pratique d’une activité sportive, la détente et bien-être, l’ensoleillement sont autant de mesures indissociables de l’alimentation cétogène.

La cétose nutritionnelle est un état métabolique lors duquel votre organisme utilise une énergie tirée des lipides (matières grasses) plutôt que des glucides (sucres). Ses effets bénéfiques sont connus et reconnus pour les épilepsies pharmaco-résistantes en neurologie, mais d’autres pathologies telles que psychiatriques et neurodégénératives peuvent bénéficier de la cétose. Pourquoi ? Parce que la cétose nutritionnelle opère un remodelage du système nerveux tout entier, en modifiant directement la constitution cellulaire (pH, membrane cellulaire, potentiel redox…) et sa capacité de communication. Ce profond changement a des impacts directs sur notre bien-être et gestion du stress, c’est pourquoi la cétose est une approche très intéressante pour la spiritualité. En particulier, la cétose offre de nouvelles perspectives pour la psyché féminine.

Je peux également être amenée à vous proposer une alimentation céto-carnivore (à dominante produits animaux) dans l’optique d’atteindre une modulation encore plus puissante du système nerveux. Cette variante opère un apaisement profond

Elle impacte le métabolisme général et la module nos hormones. Finalement, les affections qui bénéficient le plus de la cétose sont le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), résistance à l’insuline et diabètes de type 2, diabète de type 1, diabète LADA, HTA (l’hypertension est le plus souvent la résultante d’hyperglycémies et de stress chronique), syndrome métabolique et obésité.

Pathologies clés :

Nous sommes faits d’un assemblage de cellules qui fonctionnent ensemble selon des regroupements fonctionnels spécifiques que sont nos tissus et organes. Chaque type cellulaire possède une fonction bien précise qui doit être effectuée tous les jours pour que nous soyons en bonne santé. Les maladies du métabolisme concernent ainsi une incapacité cellulaire ou enzymatique de remplir le rôle qui lui est attribué. Par exemple, lors d’une résistance à l’insuline, on observe une incapacité des cellules (musculaires et/ou hépatiques) à être réceptives à l’insuline. Ce peut être le cas avec d’autres hormones.

L’enjeu de la santé cellulaire, et plus globalement du métabolisme, est la capacité d’une cellule à fonctionner à la fois correctement en son sein mais aussi avec son milieu. Des maladies métaboliques (héréditaires ou acquises) telles que les glycogénoses, le surpoids et l’obésité, le diabète de type 2, le syndrome métabolique (ou syndrome X) maladies cardio-métaboliques (souvent très reliées au microbiote intestinal et porosité intestinale), le cancer, la goutte, l’hypertension artérielle peuvent toutes être améliorées par une prise en charge intégrative personnalisée.

Plusieurs niveaux de la cellule sont à considérer, à savoir, la constitution de la membrane cellulaire, la mitochondrie, les milieux intra et extra cellulaires, l’épigénétique, l’ADN, les divers organites, la communication intercellulaire et la communication de la cellule avec son environnement…

Ainsi, la nutrition et micronutrition appliquées à la biologie cellulaire (étude du fonctionnement de la cellule) permettent d’optimiser notre santé métabolique à différents niveaux.

Des processus tels que le vieillissement, le cancer, la bioénergétique, des troubles hormonaux, des déficits enzymatiques, l’inflammation et toute maladie chronique ont à voir avec la biologie cellulaire. En particulier, la médecine mitochondriale est une science émergente et fondamentale pour comprendre comment optimiser notre santé grâce à la nutrithérapie.

Finalement, c'est aussi un sujet capital pour le sportif, à la fois d’endurance ou de force. La capacité de récupération, l’optimisation des performances et la progression dépendent tous du mode de vie. La nutrition et micronutrition offrent d’excellentes perspectives d’évolution, de progrès et de succès.

Pathologies clés :

Chaque cancer est différent. Chaque personne atteinte d’un cancer également. Toujours dans une démarche fonctionnelle, je travaille avec vous afin d’établir les facteurs ayant pu concourir au déclenchement de la maladie. Les cancers les plus fréquents en France sont ceux de la prostate, du sein, du colon-rectum et du poumon (Institut national du cancer). Si 40 % des cancers sont estimés évitables par des mesures hygiéno-diététiques (prévention), d’autres formes relèvent de problématiques plus complexes. En particulier, les cancers touchant le système nerveux et hormono-dépendants peuvent bénéficier de la cétose nutritionnelle et la mise en place d’un protocole adapté. Parfois, il s’agira plutôt de s’orienter vers une alimentation à visée anti-inflammatoire, renforcée par des compléments alimentaires de qualité. Il est également très intéressant de me consulter si vous êtes concerné par des antécédents familiaux (ou personnels) de cancer, en prévention. Le suivi associe une nutrition spécifiquement dirigée vers l’optimisation du métabolisme cellulaire (traitement métabolique) et la lutte contre le stress oxydatif, en s’attachant particulièrement au fonctionnement mitochondrial et à l’amélioration du microbiote intestinal. Nous analysons également ensemble les paramètres autres que nutritionnels (hygiène de vie), afin d’optimiser le maximum de facteurs déterminants pour votre santé.

Pathologies clés :

En véritable structure interne, le squelette est un socle que nous ne devons pas négliger, du début à la fin de notre vie.  Les problèmes ostéoarticulaires regroupent différents troubles souvent très invalidants et communément appelés rhumatismes. Si l’on se dirige instinctivement vers des médicaments anti-inflammatoires ou traitement hormonal substitutif, l’aspect nutritionnel est, lui, souvent négligé. Pourtant, l’alimentation est assurément impliquée dans le processus inflammatoire et la perte de densité osseuse. La minéralisation osseuse requiert bien plus que du calcium et vitamine D, comme souvent évoqué. L’os, le cartilage, les tendons et ligaments, ce sont d’abord des trames protéiques, dont la synthèse et renouvellement nécessitent une micronutrition large et bien dosée.

Par ailleurs, la seule vision de la constitution intrinsèque des tissus conjonctifs est insuffisante puisque de nombreuses hormones entrent en jeu pour le métabolisme du système ostéoarticulaire. Notamment, le stress chronique est un facteur aggravant et sera une cible principale à traiter, dans une visée holistique. Une corticothérapie vous expose également à un plus grand risque de développer des troubles osseux, notamment de l’ostéoporose. L’on s’imagine souvent que des maladies telles que l’ostéoporose chez la femme ménopausée sont inévitables. S’il existe bel et bien des prédispositions génétiques, les troubles ostéoarticulaires ne relèvent pas du déterminisme. Plus tôt vous prévenez les risques avec un suivi adapté, plus les chances de développer des troubles s’amenuisent.

Un travail de fond sur l’intestin est de même essentiel. La barrière intestinale doit être propice à l’absorption des nutriments. Un défaut à ce stade peut compromettre le remodelage osseux, ou la lubrification articulaire, par déficits micronutritionnels. L’emphase est mise sur l’apport en produits animaux et graisses animales. Des problèmes ostéoarticulaires peuvent survenir chez des femmes (plus rarement des hommes) s’étant abstenues des années durant de consommer assez de graisses dans l’optique de mincir. C’est une erreur dangereuse qu’il faudra accepter de corriger si nous travaillons ensemble.

Enfin, une dimension psychologique, une mémoire traumatique, peut concourir à des troubles ostéoarticulaires, ce n’est aucunement à négliger.

Pathologies clés :

Une maladie auto-immune résulte d’une attaque du système immunitaire contre le Soi. Normalement, notre système immunitaire est étudié pour s’ériger contre des molécules du non-soi (qui sont étrangères à notre organisme) afin de nous protéger d’une attaque (virus, bactérie, parasite…), mais au cours d’une maladie auto-immune, les cellules immunitaires attaquent nos propres cellules. Ainsi, toute maladie auto-immune devrait être envisagée sous cet angle, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, notamment pour les maladies auto-immunes de la thyroïde (la thyroïdite d’Hashimoto ou la maladie de Basedow-Graves). Il est intéressant de noter que beaucoup de personnes ayant une maladie auto-immune, finissent par en développer une seconde. Cela démontre l’emballement évident du système immunitaire du patient.

Beaucoup d’hypothyroïdies sont d’origine auto-immune sans que le patient ne le sache, c’est pourquoi une investigation plus poussée est nécessaire. Le terrain familial est aussi important à considérer. Si des maladies auto-immunes sont présentes dans votre famille, il est important de vous faire surveiller et d’agir en prévention grâce à l’alimentation et nutrithérapie.

Il est essentiel de remettre au cœur du problème la question de l’auto-immunité, plutôt que de chercher à neutraliser les symptômes, notamment car les traitements sont souvent lourds et avec effets secondaires importants. Mes recommandations iront ainsi dans le sens d’une modulation à la baisse de l’inflammation grâce à une alimentation anti-inflammatoire, ainsi que des compléments alimentaires visant à moduler l’auto-immunité à la baisse.

Les maladies auto-immunes sont un mélange plurifactoriel : microbiote intestinal, environnement, génétique, inflammation, stress, traumatisme, choc émotionnel, porosité intestinale, hérédité… Une part importante doit être réservée à la psychologie et thérapies complémentaires.

Pathologies clés :

De plus en plus de personnes sont touchées par une affection thyroïdienne. On peut attribuer cela à divers facteurs qui s’additionnent : carences micronutritionnelles, régimes alimentaires restrictifs répétés, stress chronique, traumatisme, hérédité, auto-immunité… Les symptômes sont extrêmement divers d’une personne à l’autre car chacun a des sensibilités diverses et un terrain génétique propre. Malheureusement, beaucoup demeurent non diagnostiqués ou mal pris en charge, car les examens classiques sont souvent dans les normes. Pourtant, vous pouvez continuer d’expérimenter des symptômes invalidants qui peuvent avoir un fort impact psychologique. La thyroïde est une glande assez petite mais tellement complexe et passionnante. Elle est surnommée volontiers la « chef d’orchestre du métabolisme » car ses hormones donnent littéralement le ton aux autres hormones. Nos hormones sont toutes extrêmement liées entre elles, elles interagissent, se stimulent ou au contraire se limitent. Ainsi, prendre un problème de thyroïde de façon isolée est souvent une erreur. Il faut une vision globale et fonctionnelle.

En particulier, les femmes sont les plus touchées par les troubles thyroïdiens et leurs conséquences sur le système endocrinien tout entier. Généralement, on peut observer des impacts sur les hormones surrénaliennes et sexuelles. Une investigation poussée permettra de déceler les défaillances afin d’établir un programme unique et efficace. L’alimentation dans son entièreté est souvent à revoir, en se concentrant sur une haute densité nutritionnelle (produits animaux) et en s’aidant de compléments puissants. Votre hygiène de vie nécessitera également des ajustements pour que chaque paramètre soit optimisé. Retrouver un équilibre hormonal nécessite de travailler sur plusieurs niveaux.

Pathologies clés :

Les problématiques digestives peuvent être invalidantes et conduire une personne à se renfermer, à s’isoler. Le sujet est souvent peu abordé par honte ou minoration, pourtant, les conséquences psychologiques peuvent être lourdes. Vous pouvez également vous être convaincu que vos symptômes sont normaux et anodins, mais rien ne doit être banalisé. Il est nécessaire de fonctionner par étape afin de restaurer une fonction digestive correcte. Pour ce faire, un suivi long est nécessaireRéparer une barrière intestinale devenue poreuse ou bien corriger un microbiote intestinal dysfonctionnel sont des manœuvres requérant patience, assiduité et bienveillance, et bien souvent, des thérapies parallèles autres que nutritionnelles sont nécessaires et font partie de mes recommandations.

Les ballonnements, selles anormales (constipation, diarrhée, décoloration…), colites, ou reflux gastriques (RGO), mais aussi de la fatigue chronique, somnolence diurne, carences nutritionnelles, douleurs articulaires, maladies auto-immunes, malabsorption etc sont tous des troubles ayant un lien avec votre système digestif. Ce sont des symptômes qui doivent vous indiquer des intolérances alimentaires, un trouble du microbiote intestinal (dysbiose), une candidose, un SIBO, un SIGO, une insuffisance sécrétoire de bile ou enzymes... Rien ne doit être pris à la légère. La sphère digestive tout entière est extrêmement sensible à notre alimentaire, mais également à nos émotions ou l’environnement dans lequel nous évoluons (axe intestin-cerveau). De même, des affections de prime abord éloignées de la sphère digestive affaiblie, sont finalement un symptôme caractéristique : acné, psoriasis, eczéma… Beaucoup de manifestations dermatologiques sont le signe d’un dysfonctionnement du microbiote intestinal et d’une porosité intestinale (associées à un stress chronique).

Aussi, souvent oubliés, les glandes annexes digestivesfoie, vésicule biliaire et pancréas, sont également impactés ou à l’origine des troubles digestifs.

Également, la cavité buccale et l’estomac sont très importants. Vous l’aurez compris, chaque étape de la digestion est cruciale et doit pouvoir fonctionner correctement. Une enquête approfondie du terrain est nécessaire (système nerveux, hormones, stress, auto-immunité…).

D’autres troubles tels que ceux psychiatriques sont généralement liés, ou du moins entretenus dans leur gravité, par l’alimentation. Les troubles mentaux que sont la dépression, trouble affectif bipolaire, schizophrénie, psychoses, démence, troubles du spectre autistique, addictions, troubles du comportement alimentaire (TCA) et troubles obsessionnels compulsifs (TOC) méritent une approche nutritionnelle fonctionnelle (axe intestin-cerveau). L’alimentation et supplémentation sont là pour soutenir le travail médical, non s’y substituer.

Pathologies clés :

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