Je suis actuellement en congés jusqu'au 5 janvier. Je ne manquerai pas de vous répondre dès mon retour le 6. Très belles fêtes ! 🎄❄

Remonter jusqu’à l’origine du problème grâce à une « enquête » afin de le traiter est une démarche dite fonctionnelle. Actuellement, plusieurs dénominations sont utilisées telles que Nutrition fonctionnelle et intégrative, nutrithérapie, nutrition orthomoléculaire, médecine intégrative…Mais finalement, l’optique demeure la même. Le modèle de nutrition fonctionnelle est une approche scientifique individualisée, centrée sur la personne, qui permet au patient et au praticien de travailler ensemble pour s’attaquer aux causes sous-jacentes de la maladie et promouvoir un bien-être optimal. Cela nécessite une compréhension détaillée des facteurs génétiques, biochimiques et d’hygiène de vie de chaque patient afin d’orienter un plan de traitement personnalisé et évolutif. 

En s’intéressant aux causes profondes plutôt qu’aux symptômes (les conséquences), le praticien en nutrition fonctionnelle s’oriente vers l’identification de la complexité du trouble (carences, surcharges, toxicités…). Assurément, un trouble peut avoir de nombreuses causes différentes et, de même, une cause peut entraîner de nombreux troubles différents. En conséquence, la démarche fonctionnelle est une démarche holistique (globale) et intégrative (individualisée) puisqu’elle vise à redresser chaque paramètre défaillant. Aucun symptôme n’est négligé ni n’est pris isolément car il s’agit réellement de poser un regard global sur votre état de santé.  Chaque plan d’attaque est ainsi totalement personnalisé tant par l’alimentation (optimisation des macronutriments, profil en acides gras, acides aminés, fibres spécifiques…) que par des compléments alimentaires qualitatifs et des mesures d’hygiène de vie tournées vers votre santé. 

Avec un praticien en nutrition fonctionnelle et intégrative à vos côtés, vous n’êtes non plus le spectateur mais l’acteur de votre condition car il s’agit du meilleur moyen de parvenir à des résultats. Je vous transmets les meilleurs outils et méthodes dont je dispose pour votre ou vos troubles, mais mes conseils ne sont rien sans l’application que vous en faites. Nous formons un tandem où s’opère un transfert de la théorie à la pratique. Une place importante est aussi faite aux pans psychologique et psychique.  

Nos émotions ont un impact sur notre alimentation mais l’inverse est également le cas. Les nutriments que nous consommons permettent de synthétiser des molécules qui gèrent notre état émotionnel. En particulier, les acides gras et acides aminés entrent dans la composition de nos hormones et neurotransmetteurs. Un rééquilibrage de l’alimentation, couplé à une nutrithérapie spécifique permettent de très bons résultats au long cours, et ces changements doivent être accompagnées de mesures d’hygiène de vie spécifiques pour davantage d’efficacité. Des troubles anxiodépressifs peuvent ainsi être améliorés, et des traitements, optimisés. Vous pouvez également souhaiter tout simplement expérimenter une amélioration de vos facultés cognitives. Nous pouvons moduler notre chimie interne grâce à un travail sur le microbiote intestinal et cerveau. Également, la barrière hémato-encéphalique, permettant de séparer le cerveau du reste de l’organisme, est un véritable filtre, à l’image de la barrière intestinale. L’intégrité de chacune est liée à l’autre (axe intestin-cerveau). Ces barrières naturelles doivent être préservées des agressions.

Un équilibre émotionnel peut être trouvé grâce à des techniques diverses, incluant bien entendu la nutrition (neuro-nutrition), nutrithérapie et thérapies complémentaires dont je vous fais part en consultation. Votre régulation de rythme circadien sera une clé de voûte dans votre prise en charge.

Pathologies clés :

Nous sommes dans une société qui cultive l’absence de goût pour l’apprentissage et la patience. Beaucoup de personnes veulent perdre du poids, sans changer leur mode de vie ni chercher à comprendre pourquoi il y a eu prise de poids. C’est regrettable à plusieurs niveaux, notamment pour votre santé. Obtenir et conserver un poids santé nécessite d’appréhender les mécanismes engagés dans la gestion du poids, tant ceux de l’alimentation que de votre hygiène de vie.

Les problèmes de poids sont généralement cantonnés à la gestion des kilocalories consommées, pourtant, c’est loin d’être la seule composante. Une prise de poids non souhaitée est souvent une problématique hormonale et/ou émotionnelle. L’attaquer sous l’angle des calories seulement ne fonctionne généralement pas au long cours. La plupart des personnes ayant tenté un régime hypocalorique reprendra du poids (voire plus) tôt ou tard. La véritable stratégie demeure à mon sens dans la compréhension des mécanismes physiologiques du corps humain. On ne peut pas envisager une perte de poids sans considérer les hormones ni le métabolisme cellulaire et le microbiote intestinal. Pareillement, la volonté de prendre du poids ne trouve pas toujours son salut dans l’augmentation de l’apport énergétique, c’est parfois même le contraire qui se produit. Une fois de plus, une approche fonctionnelle permettra de trouver les paramètres qui bloquent votre progression et les optimiser à l’aide d’une alimentation sur-mesure.

Il n’y a pas de problème de poids sans contexte spécifique, des erreurs alimentaires, un métabolisme mis à mal, un problème de thyroïde, un stress chronique, un traitement médicamenteux... Avant d’envisager de perdre du poids, nous identifiions les origines du dérèglement, sinon, le problème se présentera à nouveau. Avec moi, vous n’aurez aucune diète miraculeuse ni promesse de résultats mensongers. Il s’agira toujours de nourrir votre organisme en priorité, avec bienveillance, puisqu’un corps nourrit de façon convenable est un corps qui n’a aucune raison de fluctuer son poids. C’est pour cela que j’attache beaucoup d’importance à l’éducation alimentaire sur la densité nutritionnelle.

Il faut parfois accepter de travailler sur le terrain métabolique un certain temps, avant d’obtenir des résultats. Plus vous enchainez des régimes restrictifs, plus votre métabolisme et vos hormones seront mis à mal. Il n’est pas question de s’engager dans une perte de poids avant l’été, ou de se punir après des périodes de laisser-aller, il faut saisir comment le corps fonctionne et faire la paix avec soi. Également, j’insiste sur la notion de « poids santé », car l’on peut avoir un chiffre en tête, faussé par des attentes inatteignables. Rappelons que le poids affiché par la balance est seulement l’addition de toutes nos masses corporelles (organes, masse grasse, masse osseuse, masse hydrique…) et qu’à ce titre, il est trop réducteur de s’attacher seulement à ce chiffre. La chose réellement importante est la composition corporelle : nous chercherons à optimiser votre masse maigre et contrôler votre masse grasse (sans toutefois trop la réduire car elle demeure importante). La pratique d’une activité physique reste, à mon sens, capitale pour le métabolisme.

Si cette approche vous parle, nous pourrons travailler ensemble à établir un protocole de fond pour une bonne santé métabolique.

Nous sommes faits d’un assemblage de cellules qui fonctionnent ensemble selon des regroupements fonctionnels spécifiques que sont nos tissus et organes. Chaque type cellulaire possède une fonction bien précise qui doit être effectuée tous les jours pour que nous soyons en bonne santé. Les maladies du métabolisme concernent ainsi une incapacité cellulaire ou enzymatique de remplir le rôle qui lui est attribué. Par exemple, lors d’une résistance à l’insuline, on observe une incapacité des cellules (musculaires et/ou hépatiques) à être réceptives à l’insuline. Ce peut être le cas avec d’autres hormones.

L’enjeu de la santé cellulaire, et plus globalement du métabolisme, est la capacité d’une cellule à fonctionner à la fois correctement en son sein mais aussi avec son milieu. Des maladies métaboliques (héréditaires ou acquises) telles que les glycogénoses, le surpoids et l’obésité, le diabète de type 2, le syndrome métabolique (ou syndrome X) maladies cardio-métaboliques (souvent très reliées au microbiote intestinal et porosité intestinale), le cancer, la goutte, l’hypertension artérielle peuvent toutes être améliorées par une prise en charge intégrative personnalisée.

Plusieurs niveaux de la cellule sont à considérer, à savoir, la constitution de la membrane cellulaire, la mitochondrie, les milieux intra et extra cellulaires, l’épigénétique, l’ADN, les divers organites, la communication intercellulaire et la communication de la cellule avec son environnement…

Ainsi, la nutrition et micronutrition appliquées à la biologie cellulaire (étude du fonctionnement de la cellule) permettent d’optimiser notre santé métabolique à différents niveaux.

Des processus tels que le vieillissement, le cancer, la bioénergétique, des troubles hormonaux, des déficits enzymatiques, l’inflammation et toute maladie chronique ont à voir avec la biologie cellulaire. En particulier, la médecine mitochondriale est une science émergente et fondamentale pour comprendre comment optimiser notre santé grâce à la nutrithérapie.

Finalement, c'est aussi un sujet capital pour le sportif, à la fois d’endurance ou de force. La capacité de récupération, l’optimisation des performances et la progression dépendent tous du mode de vie. La nutrition et micronutrition offrent d’excellentes perspectives d’évolution, de progrès et de succès.

Pathologies clés :

Pourquoi la naturopathie peut-elle faciliter votre lutte contre le cancer ?

Pour toute personne recevant le diagnostic de cancer, le choc est violent. Rien que le terme « cancer » est lourd de sens dans l’esprit de quiconque. Bon nombre de mes anciens patients atteints de cancer étaient réticents à l’idée de consulter en naturopathie, mais aussi curieux de tester les possibilités qui s’offraient à eux, en complément du traitement médical. Car bien entendu, nulle question de remplacer un traitement médical en cours : la naturopathie est un soutien en parallèle.

Un bon naturopathe qui se respecte est en total désaccord avec les pratiques issues du charlatanisme. Sous couvert de « naturopathie », certaines personnes ont vendu des accompagnements dangereux à des personnes aux prises du désarroi et de la détresse. Outre le manque d’éthique intolérable, ces pratiques ont contribué à renforcer la méfiance vis-à-vis de tous les pratiquants. Pourtant, la plupart d’entre nous se veut une aide supplémentaire et non une substitution qui détournerait du bon sens.

L’accompagnement que j’offre à mes patients atteints d’un cancer est strictement fondé sur le bon sens, la science, le soutien de l’organisme et la bienveillance. Aucune méthode fantaisiste avec des jeûnes ou des cures de jus de céleri : ces « astuces » n’ont aucune valeur scientifique et sont des pratiques très dangereuses. Affamer un corps déjà affaibli n’a jamais été, et ne sera jamais une solution. Alors quelles sont les vraies solutions ?

Un accompagnement scientifique pour votre cancer

Est-ce qu’un suivi médical est essentiel ? absolument

Est-il la seule réponse face à votre cancer ? Pas du tout !

C’est la puissante association des deux qui fera votre succès. Les traitements médicaux, que ce soit la radiothérapie ou chimiothérapie et autres, sont les outils principaux de lutte contre votre cancer. Tout le monde sait que ces traitements sont lourds et peuvent s’éterniser, laissant votre organisme très affaibli. Classiquement, on ressent beaucoup de fatigue, un affaiblissement général, on perd du poids, les cheveux tombent et vous pourriez ressentir beaucoup d’anxiété. Les symptômes digestifs et la perte d’appétit ne sont pas rares non plus.

C’est ici que la naturopathie et toutes les mesures naturelles interviennent.

Aussi, et c’est moins connu, de nombreuses méthodes naturelles permettent d’augmenter l’efficacité du traitement médical. Il y a donc possiblement moins de risques de récidive et une diminution du temps de traitement. La naturopathie va permettre de potentialiser les efforts de la médecine.

Chaque mesure que je suis amenée à recommander en suivi est sourcée : je ne fais pratiquer que des solutions qui sont éprouvées par des études scientifiques (que je peux fournir au besoin). Par exemple, des outils tels que les champignons médicinaux ont montré dans la littérature de puissants effets de lutte contre le cancer.

Une nutrition solide contre le cancer

Le cancer (et son traitement) sont réputés pour créer une perte d’appétit, une grande fatigue et un risque important de perte musculaire : un terreau fertile pour ce que l’on nomme la cachexie. Il faut absolument soutenir l’organisme, et le faire à coup de jeûne est un non-sens aberrant. Le corps a, plus que jamais, besoin d’être nourri correctement. D’une part pour apporter suffisamment d’énergie, mais aussi et surtout (chose oubliée bien souvent) : des micronutriments.

Les micronutriments, comme le zinc, le sélénium, le fer et autres, sont impliqués dans tous nos processus biochimiques, y compris ceux de notre système immunitaire. Le système immunitaire est particulièrement ciblé au cours du cancer et des traitements médicaux. Cela devient une absolue nécessité d’obtenir jour après jour ces nutriments essentiels pour adoucir le processus et moins subir les effets secondaires.

Le microbiote intestinal et le cancer

Autre partie extrêmement négligée, si ce n’est absente de toute discussion relative au cancer : le microbiote intestinal. Pourtant, nous ne cessons de découvrir tous les liens qu’il entretient avec les différents systèmes de notre corps et virtuellement chaque maladie, y compris le cancer. Le cancer est une maladie métabolique, et le métabolisme a une très forte connexion avec notre flore intestinale. Autrement dit, ne pas soutenir son microbiote intestinal au cours d’un cancer, c’est louper une grande opportunité de rétablissement total, et cela vaut pour chaque cancer.

D’ailleurs, l’axe de travail sur l’intestin et la flore intestinale est majoritairement celui qui donne les meilleurs résultats auprès de mes patients.

L’histoire de Damien (cancer du pancréas)

Damien souffrait d’un cancer du pancréas de stade 3. Il a effectué avec son équipe médicale des chimiothérapies durant plusieurs mois. Juste avant de débuter son traitement, et avec l’accord de son médecin, il m’a contacté pour savoir ce qu’il était possible de mettre en place pour aider son corps à mieux supporter les mois qui s’annonçaient et augmenter ses chances de succès. Un cancer du pancréas peut être particulièrement agressif, donc toute mesure supplémentaire est bonne à prendre.

Damien était conscient qu’il s’était laissé aller durant des années, avec un travail très prenant, des repas pris sur le pouce et peu équilibrés, beaucoup de stress et de manque de sommeil, et de la sédentarité. Il était donc largement convaincu de la nécessité de changer les choses, mais il lui fallait le coup de boost pour être guidé.

Nous avons mis en place un protocole sur mesure, associant micronutrition et nutrition, rythme circadien sain, soutien digestif important (le pancréas étant touché…) et outils nutraceutiques efficaces (notamment de la mycothérapie bien dosée). A l’issue de nos 6 mois de suivi, Damien a pu célébrer une rémission qui a mis tout le monde en joie. Il témoigne :

Bonjour. Il y 1 an, on m’a diagnostiqué un cancer du pancréas. J’étais conscient que mon hygiène de vie y était pour quelque chose et j’ai voulu changer. Estelle m’a proposé un plan d’action sur mesure pour soutenir mon corps à cause de mon traitement médical lourd (chimio). Désormais je vais bien ! j’ai toutes les clés pour continuer à améliorer ma santé et ne plus avoir cette saleté de maladie. Estelle est très à l’écoute, je la remercie pour sa bienveillance et son professionnalisme.

Il continue bien entendu d’être suivi par son oncologue, mais ce dernier est confiant pour la suite, et Damien est désormais armé de mes meilleurs conseils pour avancer.

La transformation de Damien est un aperçu de ce qu’il est possible de faire lorsqu’on concilie médecine et naturopathie, et ce pourrait bien être votre tour. Mes accompagnements sont volontairement longs pour vous guider au mieux et ne pas vous laisser seul. Je sais la détresse que cela peut représenter d’affronter un cancer, et de se dire « vite, qu’est-ce que je peux faire pour améliorer mes chances de réussite ? ». Si vous raisonnez ainsi, il suffit de franchir le cap et de me contacter pour un suivi bienveillant et motivant.

Pathologies clés :

En véritable structure interne, le squelette est un socle que nous ne devons pas négliger, du début à la fin de notre vie.  Les problèmes ostéoarticulaires regroupent différents troubles souvent très invalidants et communément appelés rhumatismes. Si l’on se dirige instinctivement vers des médicaments anti-inflammatoires ou traitement hormonal substitutif, l’aspect nutritionnel est, lui, souvent négligé. Pourtant, l’alimentation est assurément impliquée dans le processus inflammatoire et la perte de densité osseuse. La minéralisation osseuse requiert bien plus que du calcium et vitamine D, comme souvent évoqué. L’os, le cartilage, les tendons et ligaments, ce sont d’abord des trames protéiques, dont la synthèse et renouvellement nécessitent une micronutrition large et bien dosée.

Par ailleurs, la seule vision de la constitution intrinsèque des tissus conjonctifs est insuffisante puisque de nombreuses hormones entrent en jeu pour le métabolisme du système ostéoarticulaire. Notamment, le stress chronique est un facteur aggravant et sera une cible principale à traiter, dans une visée holistique. Une corticothérapie vous expose également à un plus grand risque de développer des troubles osseux, notamment de l’ostéoporose. L’on s’imagine souvent que des maladies telles que l’ostéoporose chez la femme ménopausée sont inévitables. S’il existe bel et bien des prédispositions génétiques, les troubles ostéoarticulaires ne relèvent pas du déterminisme. Plus tôt vous prévenez les risques avec un suivi adapté, plus les chances de développer des troubles s’amenuisent.

Un travail de fond sur l’intestin est de même essentiel. La barrière intestinale doit être propice à l’absorption des nutriments. Un défaut à ce stade peut compromettre le remodelage osseux, ou la lubrification articulaire, par déficits micronutritionnels. L’emphase est mise sur l’apport en produits animaux et graisses animales. Des problèmes ostéoarticulaires peuvent survenir chez des femmes (plus rarement des hommes) s’étant abstenues des années durant de consommer assez de graisses dans l’optique de mincir. C’est une erreur dangereuse qu’il faudra accepter de corriger si nous travaillons ensemble.

Enfin, une dimension psychologique, une mémoire traumatique, peut concourir à des troubles ostéoarticulaires, ce n’est aucunement à négliger.

Pathologies clés :

Une maladie auto-immune résulte d’une attaque du système immunitaire contre le Soi. Normalement, notre système immunitaire est étudié pour s’ériger contre des molécules du non-soi (qui sont étrangères à notre organisme) afin de nous protéger d’une attaque (virus, bactérie, parasite…), mais au cours d’une maladie auto-immune, les cellules immunitaires attaquent nos propres cellules. Ainsi, toute maladie auto-immune devrait être envisagée sous cet angle, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, notamment pour les maladies auto-immunes de la thyroïde (la thyroïdite d’Hashimoto ou la maladie de Basedow-Graves). Il est intéressant de noter que beaucoup de personnes ayant une maladie auto-immune, finissent par en développer une seconde. Cela démontre l’emballement évident du système immunitaire du patient.

Beaucoup d’hypothyroïdies sont d’origine auto-immune sans que le patient ne le sache, c’est pourquoi une investigation plus poussée est nécessaire. Le terrain familial est aussi important à considérer. Si des maladies auto-immunes sont présentes dans votre famille, il est important de vous faire surveiller et d’agir en prévention grâce à l’alimentation et nutrithérapie.

Il est essentiel de remettre au cœur du problème la question de l’auto-immunité, plutôt que de chercher à neutraliser les symptômes, notamment car les traitements sont souvent lourds et avec effets secondaires importants. Mes recommandations iront ainsi dans le sens d’une modulation à la baisse de l’inflammation grâce à une alimentation anti-inflammatoire, ainsi que des compléments alimentaires visant à moduler l’auto-immunité à la baisse.

Les maladies auto-immunes sont un mélange plurifactoriel : microbiote intestinal, environnement, génétique, inflammation, stress, traumatisme, choc émotionnel, porosité intestinale, hérédité… Une part importante doit être réservée à la psychologie et thérapies complémentaires.

Pathologies clés :

De plus en plus de personnes sont touchées par une affection thyroïdienne. On peut attribuer cela à divers facteurs qui s’additionnent : carences micronutritionnelles, régimes alimentaires restrictifs répétés, stress chronique, traumatisme, hérédité, auto-immunité… Les symptômes sont extrêmement divers d’une personne à l’autre car chacun a des sensibilités diverses et un terrain génétique propre. Malheureusement, beaucoup demeurent non diagnostiqués ou mal pris en charge, car les examens classiques sont souvent dans les normes. Pourtant, vous pouvez continuer d’expérimenter des symptômes invalidants qui peuvent avoir un fort impact psychologique. La thyroïde est une glande assez petite mais tellement complexe et passionnante. Elle est surnommée volontiers la « chef d’orchestre du métabolisme » car ses hormones donnent littéralement le ton aux autres hormones. Nos hormones sont toutes extrêmement liées entre elles, elles interagissent, se stimulent ou au contraire se limitent. Ainsi, prendre un problème de thyroïde de façon isolée est souvent une erreur. Il faut une vision globale et fonctionnelle.

En particulier, les femmes sont les plus touchées par les troubles thyroïdiens et leurs conséquences sur le système endocrinien tout entier. Généralement, on peut observer des impacts sur les hormones surrénaliennes et sexuelles. Une investigation poussée permettra de déceler les défaillances afin d’établir un programme unique et efficace. L’alimentation dans son entièreté est souvent à revoir, en se concentrant sur une haute densité nutritionnelle (produits animaux) et en s’aidant de compléments puissants. Votre hygiène de vie nécessitera également des ajustements pour que chaque paramètre soit optimisé. Retrouver un équilibre hormonal nécessite de travailler sur plusieurs niveaux.

Pathologies clés :

« Je n’en peux plus de souffrir de ma digestion, ça impacte chacun des aspects de ma vie »

C’est la phrase qu’une patiente m’a dit un jour, et j’aurais pu la prononcer moi aussi. Si cette phrase vous parle, vous êtes au bon endroit. Il n’y a pas mieux placé que moi pour vous comprendre, puisque j’ai aussi très longtemps souffert de ma digestion. De mon adolescence, jusqu’à environ mes 23 ans (soit environ 10 ans), j’ai connu la honte d’un ventre disproportionné à cause de mes ballonnements constants, la douleur de crampes abdominales qui n’en finissaient pas, une constipation très importante qui me rendait totalement nerveuse et irritable (sans compter la gêne physique). J’ai pleuré des centaines de fois parce que je souffrais et que je ne voyais aucune solution.

Du côté médical, le néant. J’ai consulté un seul gastro-entérologue qui m’a totalement dégoûtée par son approche (« il faudra prendre des laxatifs à vie mademoiselle », c’était tout). J’ai essayé de demander conseil auprès de mon médecin traitant, notamment sur l’alimentation (je n’étais pas encore formée à la nutrition à l’époque), et je me suis heurtée à leur incompétence affligeante en la matière. Ma constipation semblait un problème insolvable dont tout le monde se fichait, et en plus on me disait que c’était normal, « pas grave » et que je devrais apprendre à vivre avec. Heureusement que je n’ai pas lâché.

Je suis libre de tout trouble digestif depuis mes 23 ans, et je dépasse la trentaine aujourd’hui. Il m’est presque impossible de vous décrire à quel point que je suis heureuse et fière de moi. Quand j’ai commencé mes études de nutritionniste, je me suis juré de ne jamais laisser tomber une personne qui viendrait à moi avec des troubles digestifs, je sais trop la souffrance que cela représente.

La complexité de notre système digestif

L’intestin, ce n’est pas seulement un long tube qui nous sert à digérer et absorber ce que l’on mange. C’est aussi l’épicentre de notre corps. On l’appelle le « deuxième cerveau » mais j’aurais tendance à affirmer qu’il s’agit même d’un cerveau à part. Notre intestin possède son propre réseau électrique complexe (système nerveux entérique). Notre intestin habite sa propre flore, la flore la plus importante de tout notre corps : le microbiote intestinal. Notre intestin, c’est aussi une savante symphonie entre tous les sucs digestifs (bile, acide gastrique, enzymes).

Les problématiques digestives peuvent être invalidantes et conduire une personne à se renfermer, à s’isoler. Le sujet est souvent peu abordé par honte ou minoration, pourtant, les conséquences psychologiques peuvent être lourdes. Vous pouvez également vous être convaincu que vos symptômes sont normaux et anodins, mais rien ne doit être banalisé. Il est nécessaire de fonctionner par étape afin de restaurer une fonction digestive correcte. Pour ce faire, un suivi long est nécessaire. Réparer une barrière intestinale devenue trop poreuse ou bien corriger un microbiote intestinal dysfonctionnel sont des manœuvres requérant patience, assiduité et bienveillance, et bien souvent, des thérapies parallèles autres que nutritionnelles sont nécessaires et font partie de mes recommandations.

Les ballonnements, selles anormales (constipation, diarrhée, décoloration…), colites, ou reflux gastriques (RGO), mais aussi de la fatigue chronique, somnolence diurne, carences nutritionnelles, douleurs articulaires, maladies auto-immunes, malabsorption etc sont tous des troubles ayant un lien avec votre système digestif. Ce sont des symptômes qui doivent vous indiquer des intolérances alimentaires, un trouble du microbiote intestinal (dysbiose), une candidose/SIFO, un SIBO, une insuffisance sécrétoire de bile ou enzymes... Rien ne doit être pris à la légère. La sphère digestive tout entière est extrêmement sensible à notre alimentaire, mais également à nos émotions ou l’environnement dans lequel nous évoluons (axe intestin-cerveau). De même, des affections de prime abord éloignées de la sphère digestive affaiblie, sont finalement un symptôme caractéristique : acné, psoriasis, eczéma… Beaucoup de manifestations dermatologiques sont le signe d’un dysfonctionnement du microbiote intestinal et d’une porosité intestinale trop importante (associées à un stress chronique).

Aussi, souvent oubliés, les glandes annexes digestivesfoie, vésicule biliaire et pancréas, sont également impactés ou à l’origine des troubles digestifs.

Également, la cavité buccale et l’estomac sont très importants. Vous l’aurez compris, chaque étape de la digestion est cruciale et doit pouvoir fonctionner correctement. Une enquête approfondie du terrain est nécessaire (système nerveux, hormones, stress, système immunitaire…).

D’autres troubles tels que ceux psychiatriques sont généralement liés, ou du moins entretenus dans leur gravité, par une mauvaise santé digestive. Les troubles mentaux que sont la dépression, trouble affectif bipolaire, schizophrénie, psychoses, démence, troubles du spectre autistique, addictions, troubles du comportement alimentaire (TCA) et troubles obsessionnels compulsifs (TOC) méritent une approche nutritionnelle fonctionnelle (axe intestin-cerveau). L’alimentation et supplémentation sont là pour soutenir le travail médical, non s’y substituer.

Bref, notre intestin est complexe et passionnant, et je dis souvent à mes patients qu’il est pertinent de le considérer presque comme une entité à part entière, comme si nous étions deux en un. En ayant cette perception, j’ai pu trouver les bonnes solutions et me guérir.

Les maladies causant des troubles digestifs

« Vous n’avez qu’à manger équilibré » ou « mangez plus de fibres » sont des phrases que j’ai entendues de la part des médecins pendant mes 10 ans de souffrance. En élève assidue que j’étais, j’ai bien entendu essayé d’appliquer ces conseils : une catastrophe !

La vérité, c’est que je souffrais du syndrome de l’intestin irritable et qu’il y a un énorme vide médical sur cette condition. C’est le flou, tant dans les causes que les solutions (enfin, pour la médecine standard…). J’ai trouvé toutes mes réponses du côté de la médecine fonctionnelle. J’ai commencé un (long) travail sur ma porosité intestinale, à reconstruire ma muqueuse et ma flore avec diverses stratégies nutritionnelles et compléments alimentaires qui étaient très loin du « mangez plus de fibres ».

Maintenant, j’accompagne les personnes qui souffrent de la même chose que moi (intestin irritable), mais aussi la candidose digestive/SIFO, le SIBO (et ses différentes formes). Il existe des tests fonctionnels qui peuvent mettre en lumière vos dysfonctionnements propres (GI map, GI 360, OAT), et j'utilise aussi avec mes patients divers questionnaires pour discerner ce qu'il se passe au niveau du tableau clinique global.

En naturopathie, nous avons à notre disposition tout un arsenal de mesures efficaces et douces pour tous les types de problèmes digestifs, les seules règles d’or sont : patience et assiduité pour voir la magie opérer.

Pourquoi il est urgent de régler vos troubles digestifs ?

Peu importe la condition dont vous souffrez, un problème digestif va impacter trop de choses pour qu’on laisse votre état ainsi. Sans une bonne digestion, vous ne pouvez pas :

Si vous n’absorbez pas ce que vous mangez, vous risquez des carences nutritionnelles. Ces carences peuvent impacter tous les systèmes de votre corps. Par exemple, si vous n’absorbez pas le fer ou le zinc, tout un tas d’enzymes dans votre corps ne pourront pas fonctionner. Vous pouvez alors vous retrouver avec une hypothyroïdie, une mauvaise détoxification hépatique ou une dépression (j’ai eu toutes ces choses). C’était typiquement l’exemple de Mélissa, pour qui le suivi 6 mois a permis de totalement rétablir sa digestion qu'elle pensait irrécupérable :

Je suis anémiée depuis des années (depuis l’enfance). Les médecins m’avaient toujours dit qu’il n’y avait rien à faire et que je devrais me supplémenter avec du tardyféron pour le reste de ma vie. Ma maman avait le même problème, donc ça semblait « génétique ». J’ai consulté Estelle pour une autre raison, mais elle a voulu m’aider pour mon anémie. Elle a cherché l’origine du problème : une candidose digestive héritée de ma mère, et des parasites. Après des mois à refaire entièrement ma flore avec l’alimentation et des compléments alimentaires, mon taux de fer commence à remonter naturellement, sans complément de fer !! je n’y croyais plus ! alors merci encore pour tout Estelle.

Comme je le répète souvent, ça m’a pris 10 ans pour être totalement libre de mes troubles digestifs, mais ça ne sera pas aussi long pour vous. J’ai essayé toutes les techniques, toutes les alimentations, tous les compléments alimentaires, et tout cela prend du temps. Je suis parfaitement bien placée pour vous comprendre et vous faire gagner un temps considérable. En consultant un professionnel qui maîtrise ce sujet, vous économisez du temps, de l’argent et de l’énergie, parce que bien qu’il y ait un investissement sur quelques mois, il ne sera jamais égal à celui que j’ai dépensé pendant des années.

Ne perdez plus de temps et discutons-en lors d’un appel découverte ! (RDV ici)

Pathologies clés :

crosschevron-downarrow-up-circle