Natacha, 37 ans
DIABÈTE DE TYPE 1, ANÉMIE FERRIPRIVE ET MÉGALOBLASTIQUE
Je m’appelle Natacha LECAMUS, je suis mariée et mère de 3 enfants, j’ai une vie magnifique. Voilà qui je suis aujourd’hui, mais ça n’a pas toujours été le cas. Ma vie a changé le 13 décembre 2019, lorsque j’ai été admise aux urgences et diagnostiquée diabetique de type 1. Certains diront que ce changement n’a rien de positif, pourtant, c’est à ce moment-là que je me suis sentie vivante. J’ai commencé à vivre ce soir-là.
Les perspectives qu’on m’offrait ne me convenaient pas : dépendre de l’insuline à vie, être en réaction permanente, devoir contrecarrer tantôt hypers, tantôt hypos, avoir peur de me remettre au sport, préférer être en hyper pour ne pas risquer le malaise de l’hypo… C’était littéralement choisir entre la peste et le choléra, comme le dit Estelle…
Je me suis demandé si je pouvais « médicalement » envisager de vivre sans sucre. J’ai fait des recherches. Des gens y parviennent, mais la plupart des médecins, en France, sont contre : il y a danger… (Bien-sûr, lorsqu’il y a danger, on rebrousse chemin…). J’ai trouvé « l’excuse » un peu légère. Alors j’ai creusé. J’ai donc découvert un nouveau monde ou je pourrais vivre ma vie, normalement, simplement avec l’alimentation cétogène. Lors de ma visite suivante chez l’endocrinologue, j’ai tenté de lui faire part de mes découvertes. Il a décidé de « respecter mes CROYANCES », ne connaissait pas les dernières études sur le diabète de type 1 (action du GABA notamment), pourtant encourageantes… Mais il a pris soin de me rappeler le protocole que je dois suivre pour vivre au mieux… Car ses internes sont d’accord avec lui… Je n’étais pas une diabétique authentique… Je ne voulais pas de médicaments…il ne pouvait donc rien pour moi.
Ma colère m’a donné la force de continuer mes recherches… Pour cela, j’avais besoin d’un professionnel de l’alimentation qui aurait le courage de nager à contre-courant, avec moi. J’ai appelé Estelle un soir. Visiblement, elle adore nager…Et en moins d’une minute, j’ai su que j’avais déjà atteint mon objectif. Un peu plus de 3 mois après l’avoir rencontrée, nous avons célébré une première victoire : mes analyses montrent que J’AI fait ce qui est bon pour moi, mon corps refait des réserves d’énergie…
Aujourd’hui je ne me sens pas malade, et ma vie est bien plus belle, savoureuse, sucrée. « Me soigner » pour eux… pour les autres… Pour que le corps médical français finisse par ne plus avoir d’autre choix que de reconnaître le bénéfice de l’alimentation cétogène dans certaines pathologies. Pour que les dangers liés à la céto-adaptation du DT1 soient encadrés par un accompagnement médical de qualité et non une mise en scène de la stratégie d’évitement, rendue possible par le fait de maintenir les personnes dans l’ignorance de soi. Et surtout, surtout, pour que chaque personne qui voudrait changer son alimentation pour mieux, puisse avoir le choix de se soigner sainement et simplement. Bien manger c’est la plus belle preuve d’amour que l’on puisse s’offrir à soi-même. Ce n’est pas une promesse qu’on tiendra « si on peut », c’est un engagement que l’on prend pour soi-même. Voilà une belle cause !